Nous partirons alors
Comme ça nous partirons alors
Comme pour flâner un peu dehors
Arrêter le temps un instant
Respirant tant qu’on a le temps
Tournoyer comme dans trop de ciel
Avant que tes peurs se réveillent
Et faire la nique à Sarkozy
Tant qu’on n’est pas autant aigris
Voir tes rêves dans tous ces nuages
Sans que l’on n’ait besoin d’image
Et pendre les fantômes, Cortez !
Un désir noir, la peur sans cesse,
Courir sans jamais respirer
T’aimer de te voir transpirer
Et t’embrasser tout simplement
Comme dans les histoires de Géant
Et t’emmener tout simplement
Comme l’héroïne et ce géant
Voir si le monde nous sourit
De faire la gueule à Sarkozy
Voir si le monde nous sourit
D’oublier le jour qui finit…