27 mai 2013
Osons
C’est la décrépitude
La lente agonie, le fardeau
Pourris de certitudes
Moroses, angoissés et bien sots
De ne pas vouloir s’en sortir
De ne pas voir le monde nouveau
De ne pas croire en l’avenir
D’être orgueilleux sans être beaux
Ne pas oser, oser enfin
Promettre un autre quotidien
Oser l’utopie enfantine
Pour qu’un meilleur se dessine
C’est la valse des faux semblants
Du populisme et du néant
Trop complexe pour qu’on se faufile
Il faut tirer un nouveau fil
Désabusés, nous restons cois
Angoissés, violents ou aveugles
Votant la colère ou la foi
Et repliés dans nos immeubles
Mais si je fais partie du monde
Alors ce monde est à moi
Osons pour voir, quelques secondes
Si d’un chemin s’ouvre une voie
Publicité
Commentaires