20 septembre 2017
Méandres
Dans les méandres des alcôves
Celui qui parle n’est pas prudent
Les silences tristes frêles et mauves
N’ont que souvenirs comme présent
Où mes passions indescriptibles ?
Où mon monde simple comme noir ou blanc
Mes certitudes jeunes et fragiles
Volent en éclat étourdissant
L’aurore était temps suspendu
Le crépuscule odieux et lourd
Chaque journée dans l’inconnu
Est l’espoir d’un nouveau jour
Où nous croiserons nos regards
Avec des ambitions nouvelles
Où nos amours de quai de gare
Se changeront en Immortelles
Dans les méandres de l’alcôve
L’ivresse laisse sa place au temps
Le temps qu’il faut pour que le mauve
Remplace le noir, mais le blanc.
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