Sans y penser
Et si c’était cette peur du vide qui me fait douter chaque fois
Cette hantise que tout s’arrête comme tout s’arrête à chaque fois
J’ai peur des secondes qui défilent ces secondes qui claquent chaque fois
Et qui rapprochent du difficile qui vient sournoisement chaque fois
Pour rien, le triste vient assombrir les rayons de soleil mourant
Dés que le bonheur s’installe, pourquoi le laisser faire du bien ?
La vie est une putain de scandale, où le vide triomphe sur le bien
Toutes les saveurs de l’univers disparaissent au soleil mourant
Mais nous on lutte pour exister, au-delà de nos existences
On tente de marquer le passé, nos pas dans le béton armé
Mais c’est en vain puisque tout le monde se fout bien vite de nos larmes
Et chaque jour un nouveau marbre vient casser nos vieilles faiences
Et si c’était cette peur du vide qui me fait douter chaque fois
Comme si mon trop plein d’amour, fuyait par le bout de mes doigts
Comme chaque fois j’attends la fin, avec une peur grandissante
Comme si chaque bonheur qui m’atteint n’était que lueur vacillante.
Et si je ne savais pas quoi faire, pour être heureux sans y penser